Top Ten Tuesday (4)
Rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.
Je laisse rarement un livre de côté et il est rare qu'un livre ne me plaise pas vraiment. Cependant il y en a eu et ils sont vraiment mémorables pour moi !
La promesse de l'aube de Romain Gary
À l'aube de la vie, le narrateur se fait une promesse : ces années qui l'attendent, il les déposera aux pieds de sa mère pour réparer toutes les souffrances qu'elle a endurées. Il tâchera de combler tous ses désirs et de compenser par la gloire les humiliations que cette Russe immigrée, seule et sans un sou, a dû subir pour pouvoir déposer avec fierté, tous les jours, le bifteck du déjeuner dans l'assiette de son fils unique et adoré, ne se réservant que le gras de la cuisson. Avec admiration, humour et lucidité, ce fils fait le récit de leur parcours de la Pologne à la France. Ce roman autobiographique, qui s'appuie sur un langage poétique d'une grande pudeur, est un élan prolongé d'amour, et peut-être de rancoeur d'avoir été trop aimé. De la carrière militaire et diplomatique de Gary à sa réussite littéraire en passant par ses rapports humains, tout est vu à la lumière de l'amour de cette mère au caractère entier, émouvant, mais également envahissante et insupportable. Au seuil de sa vie, le narrateur aura donc respecté son serment ; mais la vie, elle, n'aura pas tenu parole, ne comblant jamais le vide que l'absence de cette mère formidable aura laissé dans la poitrine du héros
J'ai lu ce récit autobiographique en classe de 1ère L et je n'ai absolument pas accroché. Cette lecture m'a paru interminable, je n'en voyais jamais le bout ! Je pense l'avoir d'ailleurs terminée avec beaucoup de mal, les mots se succédant sans plus aucune sens pour moi !
Pompéi de Robert Harris
Baie de Naples, an 79. La chaleur se fait de plus en plus étouffante pour les Romains en cette dernière semaine d'août. Une fin d'été ordinaire en Campanie si ce n'est la disparition mystérieuse de l'aquarius chargé de contrôler l'alimentation des environs en eau potable, une anomalie détectée sur l'Aqua Augusta et une étrange odeur de soufre qui flotte dans l'air... Etrangement, personne ne semble prêter attention à ces événements inhabituels. Personne, sauf Attilius, le nouvel ingénieur chargé de l'entretien de l'aqueduc. Alors que Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et qu'il pressent une catastrophe imminente, Attilius va devoir faire face à des querelles politiques et affronter son ennemi juré, esclave affranchi influent et tyrannique,
père de la belle Corelia...
Cela va sûrement être une surprise pour beaucoup mais je n'ai carrément pas pu le poursuivre. J'ai tant bien que mal réussi à atteindre le tiers du livre mais j'ai lâché prise, il ne m'emballait pas du tout. J'adore pourtant l'Histoire et cet événement mais je trouve que c'était si long !! J'ai aimé un passage mais ai vite été déçue quand j'ai vu la tournure que cela prenait et comme cela prenait du temps à démarrer.
La Chute d'Albert Camus
Dans un bourg d'Amsterdam où se croisent matelos de toutes nations, souteneurs, prostituées et voleurs, un homme que le hasard a mis sur le chemin de l'un de ses compatriotes, se raconte. Qui est-il ? C'est la source de cet admirable monologue, où Jean-Baptiste Clamence retrace le parcours autrefois brillant de son existence. Jusqu'au jour où différents évènements ruinent les derniers vestiges de sa normalité existentielle. Il fuit dans la débauche ce qu'il découvre tous les jours un peu plus. Fuir l'hypocrisie des coeurs, de la charité, de la solidarité, l'hypocrisie du monde, fuir cette existence fausse où le plaisir personnel décide des actes les plus beaux. Il part alors pour la cosmopolite Amsterdam et s'y institue " juge pénitent " pour dénoncer l'ignominie humaine.
Quel moment de lecture ! Je n'ai rien compris à ce monologue très (trop) long pour moi. Cela m'a semblé tellement ennuyeux ! Je n'ai aucunement adhéré à ce récit pourtant d'un grand Monsieur et j'ai d'ailleurs eu cet a priori quand je me suis mise à la lecture de L'Etranger (lecture aussi singulière !)
Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud
" J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens " dit-il à sa mère qui lui demandait le sens de son livre.
Une saison en enfer est le dernier texte littéraire de Rimbaud, écrit après sa liaison avec Verlaine et avant de se lancer dans l'apprentissage des langues, de voyager dans la plupart des pays d'Europe, de débuter sa vie d'explorateur et de marchand : Chy.
Par la densité et la richesse des motifs, cette œuvre qui touche à la racine des mythes est une des plus importante de la littérature universelle.
J'ai eu énormément de mal à poursuivre et achever la lecture de cette oeuvre qui m'a vraiment déroutée par son originalité dans la structure et le mélange des voix.